D’après la figure 2, on voit que pour η > ηmin, il existe deux valeurs de u qui vérifient (6). La première vérifie u ]0; u0] et la seconde u [u0; +∞[. La surface de la caténoïde vaut
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On peut montrer analytiquement que c’est la solution u la plus petite (et donc la valeur c la plus grande) qui engendre la surface minimale [5]. La seconde valeur de u correspond à une surface maximale.
Ceci peut encore se vérifier graphiquement. En utilisant (2) dans (1), on obtient
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et on peut observer comment la surface S′ générée par cette courbe varie lorsque le paramètre c varie librement [5]. On trouve
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On a tracé sur la figure 4 la valeur de S′ normalisée par la surface de la solution de Goldschmidt, c’est-à-dire S′∕2πb2, pour différente valeur de η, en fonction de c∕b.
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Sur cette même figure, on a également représenté les valeurs de S′ normalisées pour les valeurs = u solutions de (6) en pointillé. Plusieurs commentaires peuvent être faits :
Concernant ce dernier points, il faut bien voir que le minimum peut n’être que local. Ainsi pour η = 1, 818, la solution de Goldschmidt est bien celle qui donne la surface minimale, mais il existe un minimum local pour c∕b ≈ 0, 805. On peut alors chercher à quelle condition la solution de (6) correspond à celle de Goldschmidt. Pour cela, il suffit de poser
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puis à l’aide de (2) et en définissant
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on arrive à l’équation [6]
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dont la solution est
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Sachant que a∕c = argcosh(b∕c) on en déduit que a∕b = a∕c × c∕b = argcosh(ρ)∕ρ et donc
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La courbe correspondante a été tracée sur la figure 4, on voit bien que ses deux minima sont égaux et valent 1.