On suppose que le référentiel R′ est en rotation autour d’un axe fixe Δ dans R. On choisit z et
z′ de sorte à ce qu’ils soient confondus avec l’axe de rotation Δ. Les origines O et O′ sont
confondues, ainsi que les plans définis par
x,
y et
x′,
y′.
Dans le repère R, = x
x +y
y +z
z, et dans le repère tournant R′,
= x′
x′ +y′
y′ +z′
z′.
On appelle φ l’angle que font les vecteurs
x,
x′ et
y,
y′.
On définit le vecteur porté par l’axe de rotation et de module
(vitesse angulaire de
rotation du repère R′ par rapport à R). Donc
![]() | (2.7) |
et on montre que
![]() | (2.8) |
La position de M dans R′ s’exprime comme
![]() | (2.9) |
La loi de composition des vitesses s’obtient en dérivant la relation (2.9) par rapport au référentiel R :
![]() | (2.10) |
d’où
![]() | (2.11) |
avec la vitesse de M dans R′
![]() | (2.12) |
et e la vitesse d’entraînement :
![]() | (2.13) |
Pour l’accélération, on dérive dans R la relation (2.10) et on trouve
![]() | (2.14) |
avec l’accélération de M dans R′ :
![]() | (2.15) |
l’accélération d’entraînement e (qui n’est pas la dérivée de la vitesse d’entraînement
e) :
![]() | (2.16) |
et l’accélération de Coriolis :
![]() | (2.17) |