Cas bien connu, pour une particule de masse m
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Pour simplifier, on choisit z0 = 0. Par conséquent, la hauteur maximale est obtenue pour v = 0, donc
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le temps pour y parvenir est
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et la vitesse de la particule lorsqu’elle repasse par z = 0 est v = -v0, après un temps de parcours
ttotal = , donc le temps de chute est
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le temps de montée est égal au temps de descente.
Résistance : F = -λv. Vitesse limite : mg = λv1 ⇒ v1 = . Lancer en l’air avec vitesse initiale v0
(en fait l’équation est indépendante de la direction de lancer, on obtient la même pour un lancer
vers le bas avec une vitesse initiale v0 négative).
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Temps de montée (v = 0 dans (3.12))
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Hauteur max
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Temps de descente : on fait h = 0 dans (3.13), et on doit résoudre
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qui est une équation transcendante, donc il n’y a pas de solution explicite !
Si on fait tendre λ vers 0, alors v1 tend vers l’infini, et on peut utiliser le développement limité
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afin de vérifier qu’on retrouve bien les résultats de la partie 3.3.1 (au moins pour ta et hmax.
On peut quand même calculer l’instant tb pour lequel v = -v0 à l’aide de (3.12) (avec 0 < v0 < v1, sinon il n’y a bien sûr pas de solution car la vitesse de chute en valeur absolue reste plus faible de v1), et on obtient
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ce qui correspond à une altitude
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et en considérant v0 << v1 on a
![]() | (3.20) |
![]() | (3.21) |
qui est donc négatif. Par conséquent en z = 0, t < tb, et la vitesse est inférieure (en module ) à v0, ce à quoi on pouvait s’attendre (à cause des frottement, le système perd de l’énergie).
Si on calcule h(2ta) on trouve
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soit en effectuant le développement limité en v0
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qui est une quantité positive, par conséquant 2ta < ttotal < tb et ta < ta′ < tb - ta avec
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En comparant (3.21) et (3.23), on voit que |h(tb)| = 2|h(2ta)| (au premier ordre en v0), donc en utilisant une approximation linéaire pour h entre 2ta et tb, on peu en déduire
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et
![]() | (3.26) |
soit encore en développant en série
![]() | (3.27) |
Si on injecte (3.25) dans le membre de droite de (3.16), on peut alors recalculer ttotal,
et la différence du développement limité de cette expression avec celui de (3.25) a
pour premier terme , qui est très petit si v0 << v1, donc l’expression (3.25) est
acceptable.
Résistance : F = -λv2. Vitesse limite : mg = λv
12 ⇒ v
1 = .
Chute avec vitesse initiale v0 (v0 < 0 !) :
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![]() | (3.29) |
puis par intégration, en utilisant la propriété cosh(Argthx) = 1∕
![]() | (3.30) |
En développant tanh(a + b) dans l’équation (3.29), on obtient une nouvelle expression pour la vitesse :
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et par intégration, on trouve une expression plus simple pour z,
![]() | (3.32) |
Si v0 = 0, on a simplement
![]() | (3.33) |
Lancement vers le haut avec une vitesse initiale v0 > 0 :
![]() | (3.36) |
![]() | (3.37) |
Temps de montée (v = 0 dans (3.37) )
![]() | (3.40) |
Hauteur maximale (v = 0 dans (3.39))
![]() | (3.41) |
Vitesse de retour à la position initiale (en égalant les valeurs absolues des valeurs données par (3.35) et (3.41)) :
![]() | (3.42) |
Temps pour redescendre à la position initiale (à partir de (3.33) avec v = v0′ en utilisant la
relation Argthx = ln , ou à partir de (3.34) et (3.41) en utilisant la relation
Argch
= Argshx) :
![]() | (3.43) |
En résumé :
![]() | (3.44) |
![]() | (3.45) |
On peut remarquer que contrairement au cas des frottements proportionnels à v (partie 3.3.2), nous avons obtenu des solutions analytiques rigoureuses pour ta′ et v0′.
Par contre, comme dans le cas des frottements proportionnels à la vitesse, on peut faire tendre λ vers 0, et donc v1 vers l’infini, et les développements limités des fonctions ln, Argsh et Argth permettent de retrouver les résultats de la partie 3.3.1.